Si les couleurs parlent de joie,
Le blanc, le noir se font combat.
Tes palettes de gris ont des couleurs
Et moi qui me sens indigo,
J'ai le cœur lourd, j'ai le cœur gros,
Je peins teinté d'un horizon Que je nommerai réconciliation.
Et moi qui me sens indigo,
J'ai le cœur grand,
j'ai le cœur trop,
Je peins avec des carillons Le son de la réconciliation.
Et toi qui te sens arc-en-ciel,
Repeins ton cœur, repeins le ciel,
Soigne les gris au fond de toi,
Promets-leur le sens de tes bras.
Et toi qui te sens arc-en-ciel,
Dépasse tes peurs,
rejoins le ciel,
Accueille la pluie au fond de toi,
Promets-lui un vent qui y croit.
Entre une croyance et son contraire,
Il y a toujours des pinces au frère,
Sur la même toile réapprenons,
À part la réconciliation.
Et nous qui cherchons le bonheur,
Aquarellons toutes les couleurs,
Pas de choix de noir,
pas de choix de gris,
Pas de choix de tout ce qui nous unit.
Et nous qui créons le bonheur,
Mélangeons nos propres couleurs,
Pas de choix de noir,
pas de choix de gris,
Le relatif de toutes vies.
Si les couleurs parlent en moi,
Le blanc, le noir sont aussi là,
Des palais de gris en découlent,
Et aussi des larmes qui coulent.
Alors je dessine une forêt,
Camailleux de verre en arrêt,
Une pose qui souffle sur la braise Pour
que toutes les couleurs s'apaisent.
Et moi qui me sens indigo,
Des conflits blessent sous ma peau,
Ma vraie nature,
mon moi profond,
Nécessaire réconciliation.
Faisons-nous déjà le chemin,
Tombons les masques,
le cœur en main,
Ça passe par nous cet horizon nécessaire.
Car on est tous ces indigos,
Du vert au bleu,
le tout c'est go,
Notre planète pour seul horizon,
Nécessaire réconciliation.
Car on est tous ces indigos,
Du vert au bleu, le tout c'est go,
Notre planète pour seul horizon,
Nécessaire réconciliation.