Moi je pensais que le temps avançait comme dans les rêves,
que nos mélodies d'enfants resteraient toujours les mêmes.
Mais je vois les autres grandir,
se marier,
avoir des gamins.
Comment tu veux que je te parle d'avenir ?
Je sais même pas ce que je ferai demain.
Moi je pensais que l'amour, je l'avais déjà eu.
On se dirait oui pour toujours,
mais j'ai été très vite déçu.
On peut aimer plusieurs personnes,
ce sera toujours le même chagrin.
Si vrai qu'après l'été, c'est l'automne.
Après toi, y'avait plus rien.
Que restera-t-il de nos vies,
de nos promesses,
de nos ivresses ?
Et de nos rêves,
et de nos nuits,
de l'amour et de la tendresse ?
Et de tout ce qu'on a pu se dire du premier jour au dernier ?
Que restera-t-il de nos vies ?
Que restera-t-il ?
Que restera-t-il de nos vies ?
Que restera-t-il ?
Moi je pensais que l'amitié, c'était intemporel.
Que même après des années,
ce serait toujours pareil.
Alors on fait des soirées souvenirs,
ça nous permet de se revoir,
mais je vois bien que c'est plus le même délire.
Qu'on se rappelle juste de nouvelles histoires.
On fait semblant, est-ce que c'est ça grandir ?
Parler de l'ancien temps ?
Le pire c'est quand je m'entends dire
« je te parle de ça y'a dix ans ».
Et toi, qu'est-ce que t'es devenu ?
Ça c'est la pire des phrases.
Passer d'ami à inconnu,
c'est pas vraiment le projet à la base.
Que restera-t-il de nos vies,
de nos promesses,
de nos ivresses ?
Et de nos rêves,
et de nos nuits,
de l'amour et de la tendresse ?
Et de tout ce qu'on a pu se dire du premier jour au dernier ?
Que restera-t-il de nos vies ?
Que restera-t-il ?
Que restera-t-il de nos vies ?
Que restera-t-il ?
Que restera-t-il de nos vies ?
Que restera-t-il ?
Que restera-t-il de nos vies ?
Que restera-t-il ?
Y'aura sûrement plein de souvenirs,
des au revoir,
des lendemains,
de belles soirées,
de beaux sourires,
la chaleur d'une main dans une main.
On verra bien.