Pararam, pararararararam, pararam, pararam, pararararararam, ohPararam, pararararararam, pararam, pararam, pararararararamFaites de la musique un chemin qui se dérouleDonnez-lui de l'envol jusqu'à ce qu'on sente bienVibrez le solRoulez le tambour comme des poids lourdsSur cette route mordreuseSonnez, trompettez, entonnezL'hymne antinational de ce non-paysQui n'a pas de nomEt surtout pas libertéCar l'homme n'a que l'espoirPour se mouvoirCar l'homme n'a que l'espoirPour se mouvoirDe tremper, vous sortez de l'eauCette joie déchueAllez-y et goûtez, déroulez cette mélodieQu'elle nous porte loinDe la toute la nuitQuand la joie se déhancheQuand la voix n'est plus blancheSans s'engourdir comme sur un filJuste un instant, quelques mesuresUn ventre, la clé du chantCet instantDe ceux qui voulaient que l'on se testeDe toute urgence et sans délaiDe leur sornette à l'harmonieAjoute les corps obsolètesOuvre les fleurs, serrez les cœursSuivez le fleuve, cette couleurCette mélodie à partir d'iciQuand vient ce soir, combien plus tardConnaître ce voyageC'est que l'espoir nous fait croireQue l'on vit à notre instarParfois trop tard ou même pas tardJe perds le fil si j'y oublieY'a plus d'espoir, je vois l'hiverJ'suis pas d'accordQuand l'espoir nous fait croireQuand l'espoir nous fait croireQuand l'espoir nous fait croireCar l'homme n'a que l'espoirPour se mouvoirCar l'homme n'a que l'espoirPour se mouvoirSi j'ai perdu tous mes espoirsEt même mes désespoirsOù les tambours sonnaient trompettesAux oreilles de mon cauchemarEt faites encore de la musiqueUn chemin qui se dérouleUn chemin qui se dérouleUn chemin qui se déroule