‹›abolies›. Il me vient par la fenêtre des musiques de la rue Chaque serade a son orchestre, chaque balle a sa cueillue Ces gens-là prient ma fête, je ne la reconnais plus Dans ma chambre, je me chante l'air que nous avons balassé Je regarde la cocarde où tes doigts se sont posés Tu m'as *** tu es si belle que tu as l'instant d'après Ajouter la vie est bête, j'ai compris que tu partais Si tu ne reviens jamais, il n'y aura plus de 14 juillet Il me vient par la fenêtre un murmure qui s'éteint Les chansons d'une jeunesse attardées dans le matin N'allez pas doubler mon rêve, allez rire un peu plus loin Que m'importe, que m'importe cette joie de quelques-uns Je suis morte, je suis morte et je t'ai déjà rejoint Et mon corps est près du tien mais personne n'en sait rien