Au début, il y avait la terre, la mer et le ciel Des forêts verdoyantes et des rivières
de miel Des fruits d'or poussés sur les arbres
La vigne s'enlacait discrètement sur des colonnes de marbre Ou liché des oiseaux de
toutes espèces dans un balais sans péternel C'était une pièce mise en scène par un
être parfait Et dans ce tableau, l'homme fut élevé
En racontant que si l'Étienne fut l'écrin de ce monde établi
L'humain devait être le rubis qu'il avait senti
Peut-être à sa première heure, lorsqu'il n'avait pas peur des choses qui meurent
Le bonheur était une somme de choses simples
L'âme d'une fille dans un état à peine et harmonie
L'homme prospérait, le monde embellissait Dans cette terre heureux de Père le Roi,
ça peut les prometter
Prométhée était complète car il ne manquait de rien
Protégée de Dieu et respectée par les siens Mais une nuit dans ses rêves, Éblis se visita
Et lui demanda « Tu es-tu le plus fort que toi ? »
Puis offrit un coffre enverrant tous les malheurs Elle lui insuffla la haine et l'envie dans
le cœur Le lendemain fut le premier jour, tristesse
sur la terre Prométhée assassina son propre frère
Elle lui ravissait bien, enleva son épouse Réduit en esclavage les tribus au nombre
des douze Il leva une armée forte et robuste
Pour gouverner d'une manière crue, elle est injuste
Se croyant immortel, il situait tous ses fils Qui un jour auraient pu se soulever
Il fit bâtir une tour et lever jusqu'au cieux Armé de son or, qu'il partit faire la guerre à Dieu
Prométhée, Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée, Prométhée
Beaucoup d'hommes aujourd'hui sont les descendants de Prométhée
Et d'où sa vision ont hérité, ils nomment ça un détail
Sans ce que plus l'une taille, alors pas plus une véritable peau de bétail
Un exemple de plus que l'histoire lorgne d'exploitation de la veille par le corgne
Et si la vie terrestre est un verre d'eau de Jabel
Pourquoi tirer des flèches dans le ciel de Babel ?
Tous ces drames, ces actes infâmes, pour des trésors de racame
Ils ont fait pleuvoir du feu sur la patrie d'Abraham
Autant en emporte le vent du désert, ses cervers aux enfers
Que Prométhée les sert cher, et le bonheur, car pieuse est la piste
À quoi bon être roi quand on est riche et triste ?
Les âmes s'évaporent, moins de la terre
Le temps s'écoule, les palais s'écroulent, deviennent poussières
Prométhée hier, demain, première humain
Chef d'une meute au royaume des chiens
Qu'il paye la folie de ses actions
En attendant dans la douleur la résurrection
Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée
Prométhée, Prométhée
Prométhée