Et Nora, rappelle-toi, le temps n'efface que les détailsTends le doigt vers le ciel, tu pourras toucher les étoiles***-toi seulement, Gwen est là dans nos mémoiresDéleste-toi un peu, du poids du désespoirEt Nora, dans tes yeux je l'ai vu brillerUn 26 février, tout s'écroule autour de toiOn rebâtira demain dans le silence et le secretUn grand frère, c'est sacré entre l'absence et le regretCes mots du bout des lèvres, lentement je les murmureMarme de vos blessures, un ange est tombé de là-hautJe trébuche et me questionne, sur un spectre si pesantDans ce funérarium, on était quasiment 200Ce sentiment de vide, Gwen Vahel avait 16 ansUn gamin difficile à cerner, mais tellement intelligentUn peu distant, il se foutait parfois de toutMais frissonnait en écoutant le chant des chœurs de l'armée rougeJe repars pas à zéro, on vit avec le manqueUn stylo et du piano, sans que les souvenirs te hantentC'est étrange, de ces deux mains, la vie t'étrangleDe l'encre, pour se donner rendez-vous demainEt Nora, rappelle-toi, le temps n'efface que les détailsTends le doigt vers le ciel, tu pourras toucher les étoiles***-toi seulement, Gwen est là dans nos mémoiresDéleste-toi un peu, du poids du désespoirEt Nora, dans tes yeux je l'ai vu brillerUn 26 février, tout s'écroule autour de toiOn rebâtira demain dans le silence et le secretUn frangin, c'est sacré entre l'absence et le regretNos raisons nous empoisonnent, on attend la floraisonOn murmure à l'au-delà, les yeux perdus vers l'horizonMais avant le naufrage, la vie n'était pas si mocheVoyager à travers les pages de Lovecraft, toi SimonLa foutée du cannibale Corp, brutal anthropophagePouvoir étudier le russe, c'est déchiffrer mes tatouagesInutile de vriller, mais dur de rester positifAttentif, c'était Gwen qui chantonnait printempsTant tardif, quand le soleil se coucheNotre peine est souveraine, son poteC'était Pierre, aussi loin que je m'en souvienneComme de la porcelaine, les sentiments se brisentLa mort te fait l'abysse sur la neuvième de BeethovenEt Nora, rappelle-toi, le temps n'efface que les détailsTends le doigt vers le ciel, tu pourras toucher les étoiles***-toi seulement, Gwen est là dans nos mémoiresDéleste-toi un peu, du poids du désespoirEt Nora, dans tes yeux je l'ai vu brillerUn 26 février, tout s'écroule autour de toiOn rebâtira demain dans le silenceEt le secret, un frère, c'est sacré entre l'absence et le regretLe regard dans le vague, et le vague à l'âme en vogueLes idées gloquent, nous encerclent comme une bagueTout déborde à l'intérieur, dans un tsunami d'hospiceJe n'ai que de l'encre de chine pour apaiser votre terreurCette ficelle et ce pont, ces liens qui se défontUn enfant qu'on incinère, c'est un monde qui s'effondreMoi j'arrive à Paname, pour un hommage à ClémentEt Nora se présente, m'expliquant simplementQu'elle a besoin d'un autographe à déposer sur le marbreJe me souviens de Gwen en fond d'écranDu son portable, fidèle à ma paroleL'assaut serment sur l'anel, une promesseUn poème à la mémoire de Gwen VahelUn petitC'est air는Un poème à la mémoireSous-titrage Société Radio-Canada