Je marche,
le cœur en laisse et sans ivresse,
je déambule avec paresse.
Apathique,
j'ai l'impression de n'être qu'une malaresse.
Je subis sans cesse ta folie.
Je n'ai pas de sens à ma vie.
Peut-être que tu m'aimes,
mais je ne l'entends à peine.
Je ne reçois que des injures et des regards remplis de haine.
Peut-être que tu m'aimes,
mais je ne l'entends à peine.
Je suis prisonnière de tes veines.
J'avance,
l'esprit immense en te suivant.
A chaque pas, ton cœur s'y froide.
Pas un geste de compassion,
même pas une
once de passion.
Pourtant je partage ta vie.
Et je ne sais même plus qui je suis.
Peut-être que tu m'aimes,
mais je ne l'entends à peine.
Je ne reçois que des injures et des regards remplis de haine.
Peut-être
que tu m'aimes,
mais je ne l'entends à peine.
Je suis prisonnière de tes veines.
Je marche,
le cœur en miettes.
Je suis épuisée de me cacher,
rester muette.
Je pars discrète, sans connaître la suite.
Je prépare ma fuite.
Tu as la mine des manies.
Je lâche les chaînes, c'est promis.
Peut-être
que tu m'aimes,
mais je ne l'entends à peine.
Je quitte ce monde,
l'âme sereine.