Les aventures amoureuses débutent toujours entre destin et accident.
L'espace d'une soirée excite le désir qui s'invite,
comme par effraction.
C'est toi qui commence je pense à me parler.
Le sujet c'est selon.
Je ne t'écoute pas vraiment.
Je te regarde, je te ressens.
La soirée file, les mots se vident.
J'aime bien tes mains.
D'inadvertence on se frôle.
Facile.
C'est l'euphorie passagère.
Un instant suspendu auquel je pourrais
croire mais je ne projette rien.
Je vois tout ce que tu n'es pas
déjà et je te suis tout bas pour ça.
Tout est plus beau la nuit séduit,
le matin tout s'enfuit.
C'est ce souffle dans l'air,
immense préliminaire.
L'espace où tu espères,
l'instant que je préfère.
L'évidence
c'est vivre ce caprice au présent caressant.
Abolir les doutes
glissés sans attente dans ce moment.
Ton reflet vacillant m'évoque déjà d'autres lieux,
d'autres gens.
Mais avant,
j'aimerais bien jouer à se rencontrer vraiment.
S'exposer sans pause,
se livrer,
se surprendre,
s'approcher au creux de ce qu'on est,
essayer de quitter le ridicule éclat.
Un nuancier d'impression à garder dans nos cahiers cachés,
beauté volée ancrée en nous.
Je vois tout ce que tu n'es pas
déjà et je te suis tout bas
pour ça.
Tout est plus beau la nuit séduit,
le matin tout s'enfuit.
C'est ce souffle dans l'air,
immense préliminaire.
L'espace où tu espères,
l'instant que je préfère.
C'est ce souffle dans
l'air,
immense préliminaire.
L'espace où tu espères,
l'instant que je préfère.
Tu es l'amant occasionnel,
pas celui que j'ai imaginé.
Tu n'es pas mon homme et je n'ai pas de plan caché.
Et je n'ai pas de plan caché.