J'ai creusé la terre à la pelle
Hier
Un appel à l'aide,
un échange de pelle à cuillère
En un rien de temps,
un espace si grand
J'y ai enterré quelques pensées pour te
plaire
J'ai goûté à l'eau d'une rivière,
la
nôtre Libre de crier,
libre de cracher ton parfum
ameur
J'y ai même découvert le passé des autres
J'y ai certainement noyé
tous mes hivers
Mais quand on aura fait tout ce qu'on peut
Le vin va nous souffler dans le dos,
ça va aller mieux
J'oublierai les peines et tes yeux
Mais en attendant que ça n'arrive jamais
Les feuilles tombent et bercent nos plaies
Pour être heureux
J'ai traîné des restes de tempête,
toujours Pieds nus dans l'automne,
prêts pour la
nage
Des pots immenses et mandoux tapissés de
velours
J'ai laissé derrière notre cortège, notre
lumière
Mon réal brûle de tous ces arbres
Traître de mourir, traître de partir sans nous
Mais quand on aura fait tout ce qu'on
peut Le vin va nous souffler dans le dos,
ça va
aller mieux J'oublierai les peines et tes yeux
Mais en attendant que ça n'arrive jamais
Les feuilles tombent et bercent nos plaies
Pour être heureux
Quand on aura fait tout ce qu'on peut
Le vin va nous souffler dans le dos,
ça va aller mieux
Quand on aura fait tout ce qu'on peut
Ça va aller mieux