« C'est sûr que la Gambie restera mon pays »,
se disait un enfant de trois ans,
avec
sa petite maman tous les deux traversant l'océan venu de loin.
Peu de chance, beau câlin,
courage d'éléphant, crainte pour les courants,
avec ou sans père
ma little vipère.
« L'entrager mal demeure,
désespoir une aventure.
Voyez la force d'une mère,
on y arrivera, c'est sûr.
Béni soit l'éternel, saluons l'arc-en-ciel.
Derrière nous le pays, les démons engloutis.
À pouvoir toucher la France,
rêve sacré,
moindre souffrance.
Mais pareil qu'Elitalie,
comme étranger à Paris.
» Tout
petit mais inscrit,
beau câlin d'école au domaine des écrits,
d'école en école.
Beau câlin plein de talent,
étudié à tout moment.
Dicté par Zimbabwe.
« Oh Jacob,
tu es un grand ami.
» Beau câlin bien doué à la félixéboué,
jamais été goûté,
même jamais dégoûté,
comme un pite sans cri,
dans une bulle sans souci.
Derrière eux les orages,
applaudis leur courage,
maman spectaculaire,
chouffière,
effort réel,
vital comme Vito Bell.
Beau câlin sera un homme,
brave comme petit soyeur Tom. Un jour à la maison rentrant,
beau câlin s'écrit « Oh maman,
j'ai reçu mon résultat,
parle du baccalauréat,
qui-ce qui-ce qui-ce encore persiste,
fais donc plus tu peux,
résiste.
» Enfin venu le temps, fini galère d'argent,
beau câlin diplomate,
sans passé bureaucrat,
vivant en paix,
en harmonie,
n'oubliant jamais sa Gambie.
Le monde va bien.
Le monde va bien.
Le monde va bien.
Le monde va bien.
Le monde va bien.
Le monde va bien.
Le monde va bien.