Dans le brouillard d'automne,
se labre je marmonne,
la chanson des feuilles mortes.
Boomer n'est pas coupable
de l'humeur qui m'accable,
me torture de la sorte
et passe les nuages,
demeure que le ciel,
mais cette larme sur ton visage est éternelle,
passe les nuages,
je les vois qui refluent,
mais cette larme comme ton image ne me quittera
plus,
elle ne me quittera plus.
Certaines inclinaisons,
les dures qu'une saison,
je le savais bien sûr,
mais le coup fait trop mal,
comme un pauvre animal,
je lèche mes blessures et passe les
nuages,
le dicton je le connais,
mais cette larme sur ton visage ne coule jamais,
passe les nuages,
tes beaux yeux restent secs,
mais cette larme sera le gage de notre échec.
Ce qui peut tourner mal,
finit par tourner mal,
c'est la loi de Murphy,
une triste oreille d'ombre,
nous ne ferons pas l'exception,
c'est pourquoi ma jolie,
que passe les nuages,
le soleil pointe déjà,
mais cette larme sur ton visage ne séchera pas,
passe les nuages,
défile mes joues,
mais cette larme comme un tatouage durera toujours,
passe les nuages,
demeure que le ciel,
mais cette larme sur ton visage est éternelle,
passe les nuages,
je les vois qui refluent,
mais cette larme comme ton image ne me quittera plus,
elle ne me quittera plus.