Devant un chocolat chaud à minuit au café de floreEt la pluie qui coule à flot et tes mains douces qui m'effleurentQuelques traces au coin des lèvres, un souffle, un baiser rouge nuitDéposé sur fond de fièvre pour y essuyer ton nomNuitÀ la closserie des lilas, whisky entre les voixEt la saveur de l'absinthe brûle au coin de ses yeux de sainteLaisse goûter dans mon cou le goût d'un liquide aigre douxJouant la scène sur ma chair pour s'éterniser dans mon verreParisEn touriste chez l'interditEn terre inconnue on se fuitTaxiOn bat le pavé chaque nuitOn erre de l'une à l'autre vieTant pisUn café sur un quai de gare, au train bleu, noir, c'est noirSous les ombres je te cherche, mille et wagon plein son de mècheJe t'attrape un dernier regard, il aurait fallu un retardPour qu'à mes rails tu t'attaches, pour qu'on s'apprenne, pour qu'on se sacheUn perrier rondelle sur la butte, nos souvenirs accusent la chuteEt reviennent en reflet reluire dans mon dos, drapé de cuirCollir sans fin tes missives, empreintes de tes mains attentivesGros d'images sous mon front brûlant, nos clichés je te les rendsParisEn touriste chez l'interditEn terre inconnue on se fuitTaxiOn bat le pavé chaque nuitOn erre de l'une à l'autre vieTant pisParisEn touriste chez l'interditEn terre inconnue on se fuitTaxiOn bat le pavé chaque nuitOn erre de l'une à l'autre vieTant pisTaxiOn bat le pavé chaque nuitOn erre de l'une à l'autre vieTant pis