Parce que tu crois
Parce que tu crois être ma raison d'être
Tu fais naître ma douleur
Et bien malgré toi en tout cas je le pense
Tu dépenses le bonheur
Qui vit dans mon cœur
Un jour peut venir, demain peut-être ou bien dans l'avenir
Ou qui sait, mon Dieu, le destin viendra pour brouiller les jeux
Tout ce que tu crois être à toi sans réserve
Comme un rêve au matin
Peu brisant
Dans ta loi
Laisse tes yeux humides
Et le vide dans tes mains
Parce que tu crois que je suis un esclave
Une épave de l'amour
Tu puises tes joies
Et tu forges tes armes
Dans les larmes sans secours
De mon cœur lourd
Parce que tu crois que je fus mis au monde
Pour que blonde déchaînée
Tu me mènes au pas
Sans faire sacrifice
D'un caprice
D'une idée
D'enfant gâté
Quand tout sera mort
Quand la passion aura quitté mon corps
Je me reprendrai
Et je te quitterai
Sans un regret
Parce que je crois qu'un jour
Dans un sourire
Je vais dire
Que nous deux
C'est fini
Tu vois
Et qu'enfin il ne reste
Que le geste
Que le geste
De la Dieu