Opposé la tête,
opposé mon pied Quand les vents me transpercent
Opposé la tête,
opposé mon pied Quand le froid me traverse
Opposé la tête, opposé les mains
Quand la mer se déchaîne
Et elle se déchire et furieuse Elle revient
Quand le silence bouge,
que la mer est gelée Et quand les sons se brouillent,
que plus
rien n'est aimé Opposé la tête
Et où penser s'épleure
Opposé la tête,
où fermer les yeux
Quand les taux se resserrent
Opposé la tête, où fermer les yeux
Quand la peur me submerge Opposé la tête,
opposé ses mains
Quand la mer se retire
Et elle se replie et blessée
Elle s'enfuit
Quand le regard se noie, que la peur se déploie
Et quand les mots se brouillent,
que plus rien n'est à soi
Opposé la tête
Et où porter sa voix
Opposé la tête,
où planter ses dents Quand le jour se dérobe
Opposé la tête,
où planter ses dents Quand le sol se rapproche
Opposé la tête,
opposé ses mains Quand les liens se délitent
Et ils se déchirent et plus rien,
non,
plus rien ne s'est créé
Quand les couleurs se mêlent,
que le ciel est filé
Et quand les mots se trompent,
que plus rien n'est cité
Où reposer la tête Et où trouver la paix
Où poser la tête Où planter ses dents
Dans le cœur ardent,
dans les yeux accronts Dans le sang suivant
Où
poser la tête Où
poser ma tête