Hier,
j'ai joué devant quatre personnes.
Je me suis *** à ce moment qu'il était
temps de faire le ménage dans mon cerveau
et dans mon existence.
Malgré tout ça, je suis reparti du club,
le cœur léger, avec une idée comme ça
« Once upon a time I fly ».
Ce qui ne veut peut-être pas dire grand chose,
mais c'était
comme une ouverture,
une phrase,
comme quand t'es petit tu ne comprends pas toujours
les chansons en anglais qui défilent et t'imagines un autre truc,
une autre histoire,
un univers
parallèle
dans lequel...
« Once upon a time,
once upon a time,
once upon a time I fly ».
Ouais,
ça serait bien effectivement,
une fille qui chante ce refrain,
un truc entraînant,
qui irait autre part.
Ce qui est bien c'est au moment où
tu ne sais pas forcément où tu vas,
mais tu sais que tu y vas.
Alors...
« Once upon a time,
once upon a time,
once upon a time I fly ».
Alors j'ai imaginé un peu l'histoire d
'un gars qui fait de la musique désespéré,
en perte de vitesse et qui se *** qu'il y a
un disque qu'il faut absolument qu'il écoute.
Il en a rêvé la nuit,
il en a entendu parler.
Alors il va chez sa copine et il va
lui dire pourquoi il vient vraiment.
Et peut-être qu'elle comprendra,
peut-être qu'elle aura ce disque.
« Once upon a time,
once upon a time,
once upon a time I fly ».
Alors je me suis reparti de cœur léger avec cette idée
d'envoi quand on *** qu'on va arrêter,
on a toujours le droit de remettre
un pied dans cette saleté de musique,
ce sac à la népoison
qui toute ta vie,
que la demeure de ton cou,
ça va remonter très loin.
Une idée comme ça,
mais que tu me vois, je vole.
« Once upon a time, once upon a time,
once upon a time I fly ».