C'était à Rio de Janeiro
Une ampoule jaune
Pendait du plafond
Elle me demandait
Avec son regard étrange
« Tu pars,
tu pars demain » Elle a fait glisser sa bague
Autour de ses doigts
Et poser ses deux mains
Tout près de mon cœur
Et demander des nouvelles
D'ailleurs,
du monde entier
« Je suis un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Il est un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Mon terre, ton ciel,
mon lait et le mar »
Elle faisait copain,
cabane
Les vieux allemands tristes
Et les marins sous
Elle venait du nord
Et croyait que la misère Ici
c'était moins dur
Pendant que les grands S'affrontent
À coup de calibre
De whisky glacé
Dans les grands salons
De Leblon ou d'Ypanème
Petit,
tu peux crever
« Je
suis un gringo qui ne parle pas le brésilien » «
Il est un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Mon terre, ton ciel,
mon lait et le mar »
J
'ai laissé tous mes cruzeiros Au coin de son lit
Et je me suis cassé
Seul dans les chemins
Qui descendent vers la mer Le fric,
les eaux placées
« Je suis un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Il est un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Mon terre, ton ciel,
mon lait et le mar »
« Je suis un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Il est un gringo qui ne parle pas le brésilien »
« Je suis un gringo qui ne parle pas le brésilien »
Qui est un gringo qui ne parle pas le brésilien ?
Je suis un gringo qui ne parle pas le brésilien.
Je suis un gringo qui sent le Brésil.
Je suis un gringo qui ne parle pas le brésilien.
Je suis un gringo qui sent le Brésil.