Je passe encore une nuit blanche Une traversée de la mancheJe compte les moutons qui s'y peignent Me cogne au ding-dong de pique-peineJe passe encore une nuit blanche Une heure sur le dos, deux sur la trancheJ'essaie un rêve puis le rapture Passe par toutes les températuresMes yeux sont vers cartographie Grâce aux diodes de la chaîne E.V.I.La moindre trace sur le mur Que laissent les défauts de peintureEt j'ai déjà bu répertorier Une libellule de foxterierUn truc qui ressemble à la France Il manque juste un bout de ProvenceEt toi tu dors conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si viteJ'aimerais t'créper, les bras te morpher Pour m'y blottir et enfin dormirJe passe encore une nuit blanche Et toi dans ta bulle tu s'y débranchesCe n'est plus une bande dessinée Mais c'est une forêt que t'as dessinéeJ'ai tout fait pour percer ta bulle Une quinte de tout que je simuleMais pour t'empêcher de me fausser Compagnie, je peux me brosserEt demain tu me feras la front La marque d'oreiller sur le frontTu diras culot inouï Je n'ai pas fermé l'œil de la nuitA l'heure de mettre pied à terre J'aurai sous les yeux de crainteurIl faut croire que mon sommeil Est enfui avec le soleilEt toi tu dors conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si viteJ'aimerais t'créper, les bras te morpher Pour m'y blottir et enfin dormirMais toi tu dors conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si viteJ'aimerais t'créper, les bras te morpher Pour m'y blottir et enfin dormirMais toi tu dors conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si viteJ'aimerais t'créper, les bras te morpher Pour m'y blottir et enfin dormir