Musique
J'claque des dents, la peau du cuir pelée, squelette à gare errant, dans les nuits gelées
Température zéro, tempérament moins deux, négatif frérot, on s'en sort moins bien qu'eux
Splinétique espace, vagabondage mental, des phases lamentables et de nombreuses impasses
Ok t'inquiète mec, on a la nuit pour nous, c'est jour d'obsèques et dans mon corps billard tout roule
On sera pas toujours cool, mais ça c'est pas un scoop, quand tout s'écroule mon pote, tu craches pas dans la souche
Je dialogue avec mon âme et ça devient si rare, comme des spasmes, j'atterris dans les indésirables
J'vois mon rival dans les mille morceaux de mon miroir, le Guernica de Picasso dans l'un de mes tiroirs
De l'espoir dans le blanc des yeux d'un chien galeux, perds pas de temps mon vieux, des vies t'en as pas deux
Comme un canard boiteux, j'suis toujours à la traîne, rime, bateau, bouche, pâteuse, non c'est pas la peine
J'ai du verre dans les veines, du venin dans la gorge, passerai pas l'arme à gauche avant l'année prochaine
J'admire l'hiver, m'enfonce dans un abîme terrestre, le glace est de poussière, j'suis comme un corps céleste
J'ai plus d'ampoule, j'fais les 100 pas dans ma tête, noctambule avec un flash de vodka dans la veste
Moi j'déambule perplexe dans mes balades nocturnes, l'index tendu comme pour chatouiller Neptune
Insectes minuscules, système solaire, on pousse comme on peut sous l'hémisphère polaire
Les battements par minute, voilà tout c'que j'tolère, les poètes maudits, les mots de Charles Baudelaire
Devant de prendre l'air, marre de mes quatre murs, un dernier pack de bière et mon quartier carbure
Consoir un beau Baudelaire, on passe des heures à méditer, car nos cœurs en vérité sont des tombes ouverts
Savour la nuit, son tourbillon, ne voit qu'un tas d'vies décimées, un paradis assassiné
L'amour sous une pluie vermilion, de la rancune au coin des lèvres, balafré comme la lune
Des dunes, des montagnes, de rêves qui t'a crevé dans l'infortune, les chanteurs, le timbre, la phare
Quand la vie nous met d'équerre, je partirai en bout d'éclair, des lampadaires en guise de phare
Dans mes balades nocturnes, y'a ceux qui râlent et ceux qui foncent, tempérament taciturne
Y'a ceux qui parlent et ceux qui font
Les fleurs de Sakura, j'enterre ton bise et tes Yankees, ça joue les tueurs, les Yakuza, mais moi je les baisse comme un Yankee
Ce monde est devenu taré, et les médias soient sûrs qu'ils nient, j'écris sous un ciel poilé, ils débattent sur le burkini
Je ne dors que d'un oeil à l'heure où les consciences se fanent, même si mon cœur est un cercueil, est-ce le mien qui est en panne ?
21 grammes que rien n'allège, le poids d'une âme indivisible, je me sens presque invisible, comme un fantôme sous la neige
L'amour nous rend vicieux, regarde-nous, on se blesse vite, elles diront qu'elles sont presque bides
Alors qu'elles en ont plein les yeux, nos soupirs les entendus, on tient à peine debout, on continue de tenir le coup
Avec des sourires de pendu, un vent glacial mais fraternel, dans ses bras je m'évanouis, une balade éternelle et un violon dans la nuit
Moi je déambule perplexe dans mes balades nocturnes, l'index tendu comme pour chatouiller Neptune
Insectes minuscules, système solaire, on pousse comme on peut sous l'hémisphère polaire
Les battements par minute, voilà tout ce que je tolère, les poètes maudits, les mots de Charles Baudelaire
Les poètes maudits, les mots de Charles Baudelaire
Teindre l'air, marre de mes quatre murs, un dernier pack de bière et mon quartier carbure
Dans le silence de la nuit, c'est là que je me sens mieux, balade au clair de lune
Dans le silence de la nuit, c'est là que je me sens mieux, du monde dans lequel on fiche, je me réfugie le soir
Dans le silence de la nuit, c'est là que je me sens mieux, balade nocturne dans des champs de jasmin
Dans le silence de la nuit, c'est là que je me sens mieux, du monde dans lequel on fiche, je me réfugie le soir
Sous-titrage ST' 501
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