La vie est belle, le vieux n'a pas d'écartParfois c'est chaud avec les mascaresLe vert, le neuf, le droitPour les rouquins et les droitsIls sont plus haut des manets sous la même étoilePourquoi un fortune et un fortune, pourquoi suis-je né ?Les poches vides, pourquoi les cimes sont pleines de cul ?Pourquoi j'ai vu mon père en cycle en partir travailler ?Juste avant le sien en trois pièces grisesJ'ai un BMW, la monnaie est une belle femme qui n'épouse pas les pauvresSinon pourquoi suis-je là tout seul, marié sans tête ?Pourquoi pour lui c'est craché, vacances ?Pour moi c'est stade de foot, sans cage, sans filet, sans même une ligne blanchePourquoi pour lui c'est l'équitation ?Pour moi les bastons, pour lui la coquePour moi les trucs en factionJe dois me débrouiller pour manger à certains soirsPourquoi lui c'est gaffe de saumon sur l'huile de caviar ?Certains naissent dans les choux, d'autres dans la maitrePourquoi ça pue autour de moi ? Pourquoi tu me cherches ?Pour moi chez lui c'est des Noëls ensoleillésPourquoi chez moi le rêve est évincé par une réalité glacée ?Et lui a droit à des études pousséesPourquoi j'ai pas assez d'argent pour acheter leurs livres et leurs cahiers ?Pourquoi j'ai dû stopper les cours ?Pourquoi lui n'avait pas de frères à nourrir ?Pourquoi j'ai dîlé chaque jour ?Pourquoi quand moi je plonge, lui passe sa thèse ?Pourquoi les cages d'acier, les cages dorées agissent à la raise ?Son astre brillait plus que le mien sous la grande toilePourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile ?Ami et amie, le destin s'en écartePersonne ne joue avec les mêmes cartesLe vert se bête, le voile me tue sans les motifs de voilePourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile ?Ami et amie, le destin s'en écartePersonne ne joue avec les mêmes cartesLe vert se bête, le voile me tue sans les motifs de voilePourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile ?J'ai pris l'enferJ'ai pris l'enferLe spectateur du désespoirJ'ai pris l'enferJ'ai pris l'enferLe spectateur du désespoirComme ça, pourquoi je ne suis pas né la bonne étoile ?Veillant sur moi, couloir plein de toileCha-cha, cha-cha, deux francsGros bête des tapettes de ventSupporté de grandir sans un franc, c'est trop décevantSimplement, culotte courteN'est pas faire l'appelMécanique plate avec des pots de yaourtC'est pas graveMauvais à personneIci, mon air sainJe m'en irai comme je suis venuAdolescent, incandescentJe suis un tour de bras sur le fruit défenduInnocent, témoin de type abattu dans la rueC'est une enfance de la pourritureOuais, je ne draguais pas mes fillesEt tes tartoukes, tu t'avais cléBalle de pur devant mon père, ma soeur portaient le voileJe revois à l'école les gosses qui la croissent, se voilentC'est rien les hasses, si on était moins scrupuleuxUn peu de jeu du fait et on serait comme euxMais j'ai pleuré pour avoir un jobComme un crevard sans boileEt je t'aime à mes parents, seul dans mon lit, seulChacun son boulet, sans ambitionLa vie, c'est trop longÉcrire des poèmes, pisser violent dans un guillemotTu t'es fixe sur le wagonC'est la locomotive que tu manquesC'est pas la couleur, c'est le contemplementJ'exprime mon avisMême si tout le monde s'en ficheJe ne serais pas comme çaSi j'avais vu la virilLa vie, y'est belle des playtestins sans les cartesPersonne ne joue avec les mêmes cartesLe bras, sur l'air, l'alcool, le voileLe truc, sur l'hérosQui, devoit attenterEn n'étant pas néSur la même écoleLa vie, y'est belle des playtestins sans les cartesPersonne ne joue avec les mêmes cartesLe bras, sur l'air, l'alcool, le voileLe truc, sur l'hérosQui, devoit attenterEn n'étant pas néSur la même écoleJ'ai plus d'enferJ'ai plus d'enferSpectateur du désespoirJ'ai plus d'enferJ'ai plus d'enferSpectateur du désespoir