Prends tes affaires, l'avion nous attend.
J'essuie l'ivresse de ne pas t'avoir connu avant.
Je prends, j'apprends sur moi.
Egoïste, je patiente, les yeux fermés.
C'est pas l'heure de plier, dépêche-toi.
Mélange tes larmes à la vodka.
Retiens l'étoile qui t'abandonne,
elle ne sait plus se battre seule.
Le cerveau au combat,
armé du pire silence.
Ignorons leurs piètres à travers.
Les pieds dans les clous, feu vert.
Retiens tes larmes pour pas sortir le gun.
Va-t'en,
le mini-bar est ouvert pour nous.
Sous l'ouragan.
Oublie pas ma gueule ou j'te casse la tienne.
Mes tours tu les connais,
mes larmes tu les connais,
mes drames tu les connais.
Va-en,
pourtant t'es là,
qui saura dire pourquoi toi.
Tes tours je les connais,
mes larmes je les connais,
mes drames je les connais.
Moi,
pourquoi je suis là,
qui saura dire pourquoi pas.
Chambre 206, pinot noir,
draps blancs, fenêtres fermées.
A nos désespoirs d'aimer,
je ne peux rien dire de plus.
Qui plus est de nous deux,
le plus fou à se lier.
Tu t'inquiètes pour te rassurer.
Sautes, je t'attends en bas.
Les autres, on s'en fout.
Bois,
vite que le New York,
huit jours à la même porte.
Qu'importe,
si tu pleures sur moi,
seul contre tous.
Viens dans mes bras,
chacun son tour, ne nous ratons pas.
Oublie pas ma gueule ou j'te casse la tienne.
Oublie pas
ma
gueule ou j'te casse la tienne.
Mes tours tu les connais,
mes larmes tu les connais,
mes drames tu les connais.
Va-en,
pourtant t'es là,
qui saura dire pourquoi toi.
Tes tours je les connais,
tes larmes je les connais,
tes drames je les connais.
Moi,
pourquoi je suis là,
qui saura dire pourquoi pas.
Je les connais,
les reconnais,
je les connais.
Oublie pas.
Les reconnais.
Oublie pas.
Qui saura
dire pourquoi.
Oublie pas.