Nhạc sĩ: Jacques Revaux, Jean-Pierre Bourtayre | Lời: Michel Sardou
Lời đăng bởi: 86_15635588878_1671185229650
Le ciel est si bas sur les dunes Que l'on croirait toucher la lune
Rien qu'en levant les bras.
Comme un incendie sous la terre Les ovores ont brûlé les pierres
Blanchi les toits de Gardaïa.
Voilé pour ne pas être vu
Cerné d'un silence absolu
Vierge de pierre au corps de Diane.
Les femmes ont pour leur lastitude
Des jardins clos de solitude
Le long sanglot des musulmanes.
C'est un cri,
c'est un chant C'est aussi le désert et le vent
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps
La gloire des hommes, le chant des morts
La joie de porter un enfant.
C'est un cri,
c'est un chant C'est aussi la douleur et le sang
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles
La peur des hommes,
la peur du ciel Et toutes les forêts du Liban.
Elles sont debout sur champ de ruines Sous le vent glacé des collines
Que la nuit leur envoie.
Pour elles le temps s'est arrêté
C'est à jamais l'éternité Le crépuscule de Sanaa.
Voilé pour ne pas être vu J'envis ceux qui les ont connus
Vierge de pierre au corps de Diane Hurlant dans le silence énorme
A l'heure où leurs amants s'endorment Le long sanglot des musulmanes.
C'est un cri,
c'est un chant C'est aussi le désert et le vent
Tout l'amour qu'elles ont dans le corps La gloire des hommes,
le chant des morts
La joie de porter un enfant.
C'est un cri,
c'est un chant
C'est aussi la douleur et le sang
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles
La peur des hommes,
la peur du ciel Et toutes les forêts du Liban.
C'est un cri,
c'est un chant
C'est aussi la douleur et le sang
Toutes les fureurs qu'elles portent en elles
La peur des hommes, la peur du ciel
Et toutes les forêts du Liban.