Dans l'accueil du temps qui passe, les souvenirs les plus tenaces,
Ce sont trois notes de musique entraînant tout mélancolique,
De la coqueluche à la retraite, jour de malheur au jour de fête,
Chaque instant de notre existence, à la couleur d'une romance ou d'une danse,
Derrière la musique militaire, Monsieur Dupont s'en va en guerre,
Et tant qu'il y aura des hommes, ils suivront le clairon qui sonne,
Un rock'n'roll à la Bastille, on a fait basculer des filles,
Qui a sauvé la République, qui l'a saoulée la Jamaïque,
C'est la Musica Musica, d'Aurémire et d'Osirisol,
Melodia, qui balance et danse, ou Amusica, d'Aurémire et d'Osirisol,
Harmonia, cantico canzoneta.
Tes vacances au sable de l'homme, c'était une chanson d'automne,
A mon premier saut dans tes bras, je fredonnais le saïra,
Au son de la marche nuptiale, j'ai fait une sortie triomphale,
Dies irae, dies illa, quel mauvais jour que ce jour-là,
Elle est toujours là.
Musica, d'Aurémire et d'Osirisol, Melodia, qui balance et danse, ou Amusica,
d'Aurémire et d'Osirisol, Harmonia, cantico canzoneta.
Dans la cohue du temps qui passe, avant qu'on ait perdu ma trace,
Quand mes compagnons de galère, viendront me voir à ma dernière,
Dernières notes de musique, les plus vraies, les plus pathétiques,
Celles que je n'entendrai pas, et que vous chanterez sans moi.
Musica, d'Aurémire et d'Osirisol, Melodia, qui balance et danse, ou Amusica,
d'Aurémire et d'Osirisol, Melodia, qui balance et danse, ou Amusica,
d'Aurémire et d'Osirisol, Harmonia, cantico canzoneta.