M. Marcel est faux soyeur,
comme il y en a beaucoup ailleurs,
Mais son sommeil est élastique,
il est narcoleptique.
Il n'est pas rare qu'entre deux mottes,
il s'endort droit dans ses bottes,
Ça ne gêne que les survivants de revenir le jour suivant.
Mais,
tout bien pesé,
s'il faut creuser,
Préfère-tu qu'on creuse à la pelleteuse ?
Il
a le menton en galoche,
à force de dormir sur sa pioche,
Et les paupières,
tout en ovale,
lourdes comme une pierre tombale.
Ici,
on connaît la rumeur,
mieux vaut prévenir quand on meurt,
Mais sans entrer dans les détails,
tout dépendra de ta taille.
Mais,
tout bien pesé, s'il faut creuser,
Préfère-tu qu'on creuse à la pelleteuse ?
Quitte à dormir sous la brouillère,
près du canal,
Je préfère me savoir dans un gruyère artisanal,
Moi, je veux un M. Marcel,
pour creuser ma parcelle.
Hier,
la veuve d'un général,
qui avait cru entendre des râles,
A fait rouvrir le monument,
tout ça pour quelques ronflements.
Il faut croire qu'avoir des galons,
donne à sa veuve le bras long,
Il a suffi qu'elle le déploie,
M. Marcel n'a plus d'emploi.
Mais,
vieille rombière,
pour ta mise en bière,
Préfère-tu qu'on creuse à la belle ?
Mais,
vieille rombière,
pour ta mise en bière,
Préfère-tu qu'on creuse à la pelleteuse ?
Quitte à dormir sous la brouillère,
près du canal,
Je préfère me savoir dans un gruyère artisanal,
Moi, je veux un M. Marcel,
pour creuser ma parcelle.
Mais tout bien pesé,
S'il faut creuser,
Préfère-tu qu'on creuse à la belle ?
Mais tout bien pesé, S'il faut creuser,
Préfère-tu qu'on creuse à la belle ?
Mais tout bien pesé, S'il faut creuser,
Préfère-tu qu'on creuse à la belle ?
Belle-maie,
dos bien pesé,
s'il faut creuser,
préfère tu qu'on creuse à la pelleteuse.