Comme je t'imagine que les dieux effacent
S'essouffle la machine en écrivant ta trace
J'abrite une éolienne,
je la voudrais à toi
Mes amis en détiennent,
qui ne dépareillent pas
Quant aux autres qui s'aiment,
s'ils s'en moquent ou non
Est-ce que tu voulais,
est-ce que nous voulons ?
Comme je t'imagine et que les hommes effacent
Ils creusent dans des mines et trouvent la terre basse
Je m'y cacherai demain,
nu et rond,
comme une bille
Nous n'y connaissons rien,
ton silence nous habite
Ce mensonge nous espère,
juste à demi-vétu
A demi-découvert,
c'est un peu mature
Il faudrait
te réduire
Comme on miniaturise toutes les choses qu'on n'a pas
Il faudrait te réduire
Comme on se fait une idée de tout ce qu'on
comprend pas Et puis te déposer
dans une petite vitrine
Où ton corps sécherait
Je te vois à présent
Dans une petite vitrine
Où je devine