À tout de suite, mon bel amour,
Mon petit corps de rêve,
A tout de suite, mon bel amour,
Mon coquillage sur la grève.
Le ciel lentement s'est couvert,
Et puis le chaos,
j'ai vu se soulever la mer.
J'ai perdu de vue la lumière,
Construit des radeaux,
pour regagner enfin la terre.
Mais rien n'en vû, rien n'était plus,
Pour moi, que mystère.
Rien n'en vû, rien n'était plus,
Qu'enfer.
J'ai tué le temps pour des chimères,
Nager dans des flots,
De perles rares, de rêves amers.
J'ai été dur comme la pierre,
Et lisse comme l'eau,
J'ai ramé droit devant les fiers.
Mais rien n'en vû, rien n'était plus,
Pour moi, que mystère.
Rien n'en vû, rien n'était plus,
Qu'enfer.
A tout de suite, mon bel amour,
Mon petit corps de rêve,
A tout de suite, mon bel amour,
Mon coquillage sur la grève,
J'ai fait l'amour à des sirènes,
Plus belles que le jour,
A des anguilles,
à des murennes.
Je me suis noyé dans ma peine,
Lassé du parcours,
J'ai lâché la barre, *** amène.
A tout de suite, mon bel amour,
Mon petit corps de rêve,
A tout de suite, mon bel amour,
Mon coquillage sur la grève,
Le jour se lève, je vois la côte,
A travers le brouillard,
Je vois le phare,
la mer est haute,
S'il n'est pas trop tard.
A tout de suite, mon bel amour,
Mon petit corps de rêve,
A tout de suite, mon bel amour,
Mon coquillage sur la grève,
Mon petit corps de rêve,
Mon bel amour,
Mon petit corps de rêve,
Mon bel amour.