J'oublierai les routes où je courrais vers toi, les places et le nom des rues. Un jour, un endroit, on me dira, souviens-toi, et j'aurai tout confondu. J'oublierai ta bouche et le reste suivra, le mauvais, le bon aussi. Les mots sincères, les dates anniversaires, et de quel côté tu lis, tu dormais. Mon amour, mon amour, ça n'empêche pas l'ivresse. Mon amour, mon amour, ça n'empêche pas l'ivresse. J'oublierai la peau de ton cou à tes bras, et le parfum de ta veste. Comme on se lève avec le goût d'un rêve, sans se rappeler du reste. J'oublierai tes larmes, et sur le front d'un autre, je poserai la couronne. Et moi, sûr de moi, qui chantais sous l'étoile, et qu'il n'y aurait plus personne après toi. Mon amour, mon amour, ça n'empêche pas l'ivresse. Mon amour, mon amour, ça n'empêche pas l'ivresse. J'oublierai jusqu'à te passer à côté, sans que ça me rappelle les ravissements de maison de vacances, et la chanson sur laquelle on dansait. Mon amour, mon amour, ça n'empêche pas l'ivresse. Ça n'empêche pas l'ivresse. Ça n'empêche pas l'ivresse des détours.