Mon corps est un bateau dont l'équipage a fuiLe capitaine est mort, la dérive est rompueEt ce vaisseau fantôme progresse dans la nuitSans personne à son bord et sans rivage en vueTout te voit aller dehors, ce bien beau bâtiment que le public adoreC'est mon corps et pourtant, s'il arrive à bon portIl est vide au-dedans, il est vide au-dedansQu'on m'accorde de naufragerMiséricordeDe couperMon cœur est un avion en perte d'altitudeIl a volé si haut, ses moteurs ont lâchéDans la tour de contrôle, une seule certitudeLe crash est imminent, tout a été tentéLes aiguilleurs des codes s'aimaient des frénétiquesIl bat par épisodes, c'est juste mécaniqueIl est passé en mode pilote automatiquePilote automatiqueQu'on m'accordeDe m'écraserMiséricordeDe couper...........................Je suis toutes ces choses précipitant leur finC'est aller bien trop vite cet amour et ses chutesCette rencontre fortuite, cette ultime dispute......Cette course poursuite sans espoir et sans butSans espoir et sans butQu'on a quand t'abandonnerLes ailes de gardeT'y te couperSous-titres par Juanfrance