Veuillez accepter mesdames ces quelques mots comme un hommage, à votre jante que j'admire
qui crée en chaque homme un orage, au cinéma ou dans la vie vous êtes les plus beaux personnages,
et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage.
Veuillez accepter mesdames cette déclaration comme une tentative honnête de réparation,
face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures,
dans le grand livre des humains, place au chapitre de la rupture.
Vous êtes infiniment plus subtile, plus élégante et plus classe,
que la jante masculine qui par le fort prend toute la place,
et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps,
j'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc.
Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire,
derrière chaque grand être humain précède une mère qui respire.
La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète,
et bien l'avenir s'est installé, et depuis belle durette.
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices,
vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis,
vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs,
vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme.
Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure,
pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur,
pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ceux sans sourciller,
celui qu'elles ont dans la journée, le plus grand, mère au foyer.
Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration,
de votre force, votre courage et votre détermination.
Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse,
face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse.
Veuillez accepter mesdames cette petite intro,
car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop.
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie,
veuillez accepter mesdames cette délicate démagogie.
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices.
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis.
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs.
Vous êtes nos filles et puis nos femmes.
Nous on vacille pour votre flamme.
Nous on vacille pour votre flamme.