Désillusion, première pulsion
Pas plus froissé, fessé de nos émotions
Pourquoi je rappe ?
Pour qu'on parle,
qu'on parle de mes récits,
qu'on parle de mes trésrécits
Espoir et fusion,
brève illusion,
couleur au tableau à profusion
Et pas le confusion,
je ferme ma pomme,
une allume bouffée d'air
Prends le temps de son diamant,
calmez,
tout s'éclaire rapidement
Assis à l'arrière d'une caisse avec mes potes dans les rues de Mars
Les yeux dans le vibre,
je pense combien la vie est une rue de Garce
Dix ans de surplace,
faut que je me déplace,
c'est pas grave dans le fond
Mais trop d'images sur l'ice,
grave dans le fond de mon âme
Coup de sur les genoux,
dix-neuf minutes à méditer
Combien de coups m'ont mis sur les genoux ?
Excuse-moi si je parle mal,
ce n'est qu'un détail Mais les phrases font hyper mal,
et c'est notre amitié qui part mal
Que de stupides escalades,
de comptes à potiquaires Pour des gags et des puters,
rappant sur une esplanade
Tout ça me rend une vague mélancolie,
les mots qui dépassent mes pensées Fusent dans un élan de folie,
en cherchant la paix
Et non pas l'opulence,
je suis pris dans le cœur de violente turbulence
Voyant viser les flics qu'on a tirés sur l'ambulance
On se ramène comme des forts autour d'une marre
Rare soirée dans une salle ambiance Pourquoi je rappe ?
Autant me demander pourquoi je respire
Jusqu'à ce que ce couplet expire,
fouillé,
extirpe
Des motifs aux profondes racines,
presse sur mes angoisses
Jusqu'à ce qu'elles se tirent,
chute une flaque d'eau comme Tony
Malgré mon geste,
tout bien calme,
en cinq secondes,
ironie
Sort maudite des loves brusques à phonie
Autour on se tire la couverture dans une énorme cacophonie
Moi planté là avec mon sourire comme Rajvi
Chaque jour un peu plus ravi,
et c'est ce qui importe en fait
Le fond pas l'apparence,
voilà pourquoi je rappe ainsi
Pourquoi je rappe ?
Dur d'être précis
Le doute s'épaissit,
si leur vision me dépressit Mais,
regard trouble,
réfléchir sur ce qui laisse un essasie
Par mes récits, qu'on parle de mes traits précis
Qui peut nous dire ?
Qui peut prédire ?
Ça,
rien n'est sûr Nos écrits, nos racines
Qui peut nous dire ?
Qui
peut prédire ?
Ça,
rien n'est sûr Qui peut savoir de toi, de moi ?
Je suis un électron libre,
ivre de rêve Il est temps de vivre,
suivre,
même quand
ça va trop vite Catapulter dans un monde froid électronique
Beaucoup perdent le sens des choses simples C'est trop triste,
étrange,
hypnotique
Contre toi,
je me blottis Je me fous de leurs beaux ***cours
Être un homme,
c'est d'abord avoir du cœur Du temps pour ce qu'on aime
Se donner les moyens de faire ce qu'on aime Loin de leur vie,
je veux me voir vite
À l'air libre,
l'ardoise vide Me revoir,
mort de vœux,
j'étais pas le
pire D'aimer cette vie, je comprise vite
Mon nom cassé,
c'est de vivre Et j'ai eu peur de me sentir coupable
D'aimer cette vie,
rêver de pouvoir se passer de fric
-moi pourquoi je me fie pas assez à cette fille
Je t'invite à faire ce que ton cœur
te dicte Malgré la mort qui frappe,
le sort de
sa charne À charge de revanche,
la porte qui claque
Le soir qui s'attarde,
je suis à l'aide d'un sage d'urgence
Ça parle pour rien,
chacun veut sa part Sans brouiller sa part,
rien ne change mise
à part Ces belles choses, on les a pas
Iblis désire ce monde et on ne les a pas
Imagine un peu si tous les jours était Noël
Ces rimes seraient sous le sapin Après Dieu,
Maman,
je t'aime
Et tout le reste est futile Pourquoi je rappe ?
La nuance est subtile
Pourquoi je rappe ?
Dure d'être précis
Tu sais de toutes ces petites filles-là qui semblent déprécies
Regarde trouble,
réfléchis sur ce qui laisse indécis
Allez vas-y,
compare mes récits,
compare de mes traits précis
Qui peut nous dire ?
Qui peut prédire ?
Ça,
rien n'est sûr,
nos écrits,
nos racées Qui peut nous dire ?
Qui peut prédire ?
Ça,
rien n'est sûr, tu peux savoir, ***-toi, moi non