Il y a huit jours, à Marseille, sur la Cannebière,une famille se baladait,vêtue de loques, grelottant sous le froid,le père, la mère et trois mômes,de trois, six et huit ans.De trois, six et huit ans.L'homme m'a endigoté.C'est un cultivateur du Jura, un garobus de 35 ans.Le médecin lui avait conseillé d'amener sa femme,institutrice brevetée dans un pays chaud,au vu de sa faible santé.Au vu de sa faible santé,il s'était foutu tous les cinq en route pour, hier,le pays du soleil.Mais si là-bas, il y a du soleil,eh bien, il n'y avait pas de turbin.Dès lors, les autorités locales,afin de ne pas troubler la digestion des richards par la vue de la misère,avaient payé à la famille les frais du voyage jusqu'à Marseille.Vous avez faim ?Tenez,voilà un billet de chemin de fer.Allez crever plus loin.À Marseille, on a foutu le père au violon,les enfants et sa mère à l'hospice.Et dire, mille bombes,qu'il y a de la boostify,des frusques de chez tous les marchands,et que par l'oufoquisme,les purotins passent à côté,sans oser toucher à rien.Sans oser toucher à rien.Sans oser toucher à rien.Vous avez faim ?Tenez.Mangez,mâchez,chiez,mais allez y crever plus loin.Mais allez y crever plus loin.Mais allez y crever plus loin.Allez là-bas.Allez là-bas.Mais allez하는데.Mais allez y crever plus loin.Mais allez y crever plus loin.Ceci est un siège stur,qukol above..Des frustes chez tous les marchandsEt que par loufoquismeLes purotins passent à côtéSans oser toucher à rienSans oser toucher à rienSous-titres par Juanfrance