La nuit s'étoit parfois,
a te glisser dans mon lit,
mieux qu'un rêve si près de moi,
comme si tout était écrit.
Le jour s'étoit moins souvent,
ce regard pressé de te voir.
Ce désir encore patient,
avant de t'apercevoir.
Magnifique, n'est-ce pas ?
Un amour comme ça,
a-t-il existé ?
L'a-t-on inventé ?
Oui,
sublime, n'est-ce pas ?
Son pas, mieux qu'une danse,
se trouble dans la voix,
en sa seule présence.
Le fantôme de ces baisers est toujours là sur mes lèvres.
La chanson de ces pensées revient,
me brûle de sa fièvre.
Nous errons dans la lumière,
l'ombre abue nos émotions.
Avons-nous aimé hier ?
Ou est-ce une illusion ?
Magnifique, n'est-ce pas ?
Un amour comme ça,
a-t-il existé ?
L'a-t-on inventé ?
Oui,
sublime, n'est-ce pas ?
L'envie d'aller vers lui,
sans bouger de chez moi,
ensemble à l'infini.
Des hommes me croisent poliment,
je les ai tous à mon bras.
Mais c'est toi que je veux, toi,
qui m'échappe lentement.
Magnifique,
n'est-ce pas ?
Un amour comme ça.
Sublime, n'est-ce pas ?