Tu es là, je suis là mais l'on n'est plus ensembleOn n'a rien à se dire, rien à se raconterTes yeux ne me voient plusEt toi tu ne ressembles presque plus à celuiQu'autrefois j'ai aiméAh, que faudrait-il donc pour qu'un jour il revienneLe temps des vaches maigres où l'on criait de joieAh, que faudrait-il donc pour qu'un jour il revienneLe temps de ce beau temps où tu étais pour moiMa bohème, ma bohèmeNous n'avions rien alors que notre amour de gosseMais nous vivions heureux à vivre au jour le jourOn s'habillait d'espoir et l'on avait la force de rireQuand la vie nous jouait de mauvais toursAh, que faudrait-il donc pour qu'un jour il revienneLe temps des mains serrées, le temps de toi et moiAh, que faudrait-il donc pour qu'un jour il revienneLe temps de ce beau temps où tu étais pour moiMa bohème, ma bohèmeIl faudrait presque rien, il faudrait que tu viennesQue je prenne ta main dans ma mainComme autant de ces enfants heureux qui vivaient en bohèmeIl faudrait simplement qu'on pense à tout ce tempsÀ tout ce temps passé à lutter et à rirePour retrouver les joies de ces tendres annéesIl en faudrait si peu pour voir tout refleurirEt pour que dans tes bras je te dise à jamaisQue je t'aime, ma bohème