Qu'ils soient bruts ou qu'ils soient tendresQu'ils soient fidèles ou bourreuxBien qu'ils soient calmes en septembreQue le monde est en fleursEt que le printemps s'éveilleMême l'homme le meilleurDécouvre quand le sommeilL'instinct du chasseurSous l'impris d'un second souffleIl a besoin de grand airEt faisant fi des pendouflesQui étaient son universLe vieillard le moins agileSent que monte de son cœurJusqu'en son regard sénileL'instinct du chasseurOn peut le voir en terrasseOu dans les années du boisPloriant les jambes qui passentAvec l'affût des baux minoisQuelle est la force nouvelleQui le sort de sa torpeurEt qui lui donne des ailesL'instinct du chasseurIl marche durant dix heuresL'œil fixe et le torse droitOu bien s'arrête et demeureDans un coin guettant sa proieOubliant ses rhumatismesEt les conseils du docteurIl est rempli d'héroïsmeL'instinct du chasseurTraînant une âme lyriqueEt la jambe tout le jourAvec un regard lubriqueQu'il croit être de veloursBouche ouverte en cul de bouleAttaquant avec ferveurC'est ainsi que se défouleL'instinct du chasseurLes alarmes et les artèresNe sont plus ce qu'elles étaientL'amour devient secondaireMieux vaut déclarer forfaitCar si l'on n'y prend pas gardeIl est fait pour son malheurD'un fartus du miocardL'instinct du chasseurAu bout de cette vadrouilleAbracé à garflabilleGrand-papa entrebredouilleHeureux dans son litCar il sait bien qu'en familleDans un douillet intérieurOn soigna la camomilleL'instinct du chasseur