Toi qu'y marches dans le vent, seule dans la trop grande ville, avec le cafard tranquille du basson. Toi qu'elle a laissé tomber pour courir vers d'autres lunes, pour courir d'autres fortunes. L'important, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, crois-moi. Toi qui cherches quelque argent pour te boucler la semaine, dans la ville tu promènes ton ballon. Cascadeur, soleil couchant, tu passes devant les banques, si tu n'es que saletin banque. L'important, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, crois-moi. Toi petit que tes parents ont laissé seul sur la terre, petit oiseau sans lumière, sans printemps. Dans ta veste de drap blanc, il fait froid comme en bohème, tel coeur comme en carême. Et pourtant, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, crois-moi. Toi pour qui donnant, donnant, j'ai chanté ces quelques lignes, comme pour te faire un signe en passant. *** à ton tour maintenant que la vie n'a d'importance que par une fleur qui danse sur le temps. L'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, crois-moi. L'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, crois-moi. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org