Toi qui marche dans le vent, seule dans la trop grande ville, avec le cafard tranquille du passant. Toi qu'elle a laissé tomber pour courir vers d'autres lunes, pour courir d'autres fortunes. L'important, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose crois-moi. Toi qui cherche quelque argent pour te boucler la semaine, dans la ville où tu promènes ton ballon. Cascadeur, soleil couchant, tu passes devant les banques, si tu n'es que salle d'un banque. L'important, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose crois-moi. Toi petit que tes parents ont laissé seul sur la terre, petit oiseau sans lumière, sans printemps. Dans ta veste de drap blanc, il fait froid comme en bohème, t'as le coeur comme en carême et pourtant. L'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose crois-moi. Toi pour qui donnant, donnant, j'ai chanté ces quelques lignes, comme pour te faire un signe en passant. *** à ton tour maintenant que la vie n'a d'importance, que par une fleur qui danse sur le temps. L'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose crois-moi. L'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose, l'important, c'est la rose crois-moi. © BF-WATCH TV 2021