Je les regarde battre des ailesCes hirondelles qui te tournent autourComme elles se cherchent dans ton regardElles qui n'auront pas ton amourÇa les attire comme la lumièreCes cœurs comme toi à demi-closMais mon amour, vas-y, ***-leurQu'on n'enferme pas les oiseauxMoi je t'admire depuis la terreVolée au flanc des falaisesPlus je te cherche, plus je te perdsDans ce ciel de glace et de braiseToi qui sais des choses qu'on ne sait pasComme les fousComme les enfantsRaconte-moi le monde que tu vois là-hautRaconte-moi le dedansOh garde-laTa libertéElle est ton long manteau d'hiverElle est ta grâce et ton fardeauEntre l'homme et l'oiseauJ'aime à t'imaginer danserAu loin dans ce ciel sans limiteRêver qu'un jour tu me laisseras épouserTes fugues et ta fuiteJe ferai de ton être un otageTon corps, tes lèvres et sur ton dosMes doigts dessineront des fleuvesTraces de mes griffes sur ta peauJe t'embrasseraiAvec ton deragePour que ton corpsSe souvienneDe ma folieDe mon visageQue mon abandonTe parvienneTu pourras boire là sur mes lèvresLe désir de retenir la nuitJamais plus le jour ne se lèveraPour ne pas déranger nos crisJ'inventerai entre mes courbesDes îles pour te réfugierQuand trop en cage il te faudra reprendreTa liberté au moins pour moiMon amour, mon amour je saisQue tu repartiras bientôtOn n'enferme pas les oiseauxJ'ai ouvert mes yeux ce matinEt tu étais déjà partiLes rideaux volent un dessinSur mes murs blancsUn peu jaunisComme un soupir tu as filéAu beau milieu de notre nuitVers quel bras t'es-tu envoléeVers quelle nouvelle rêverie