Le silence des ports enflamme ma planète
Les ondes des radios surveillent mes décors
Princesse de la nuit, fille au désastre mort
La centrale atomique pose son théorème
Dans la veine bleutée du janky qui délivre
Noyée dans la musique, coule un liquide froid
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Qui mesure en cessez ce qu'il te reste à vivre
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De nos cerveaux rongés monte l'hymne à la joie
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Je suis un écrivain, ivre de dialectique
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, j'ai l'optimisme suisse sur un compte bloqué
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A peu près aussi drôle qu'une porte de clinique
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Qui s'ouvre sur la morgue juste après le guichet
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Souriez, souriez, déchirez-vous la gueule
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Ordre nouveau est l'art pour nos petits enfants
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Monsieur Poëz s'en va fleurir nos camisoles
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Dans les matins magiques et les buissons ardents
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Je suis un pessimiste et payé par Pékin


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Au-dessus de mes yeux poussent des fleurs fanées ...
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La fumée des usines me fait un courant ...
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Ma mère enfantée dans les pieds d'un crassier ...
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