Dans les yeux de l'EmilienneLes frissons bâclés de la maison sans cléDes rêves qui s'alièrentDans les yeux de toi, ma mèreUn parfum d'orange amèreMais l'amour et la bonté qu'on n'a jamais comptéLa joie solide et fière d'existerSi tu me baisses, après la baisseSi tu me baisses, viensL'alcool étrange qui fait d'un angeUn pur mélange humainJe t'appelle encore l'éthicienTu travailles à la filassaEt sur la vie à farinaTon fils renaît tous les matinsSi tu me baisses, viensIl est beau et tu es belleTous les deux un peu rebelleEn 1921, qui sait ce qu'il est de vainDe vos amours nouvellesTu caresses la soie douceEt ce sont des draps qui poussentEntre vos deux doigts mêlésDes nuits écheveléesD'où va chahir ma sourceEt ce corps, ces mains qui brûlentNe font pas un crépusculeMais un peu de la vie à farinaDans une aube de roséeOù lui devront arroserMon souffle minusculeJe suis néSi tu me baisses, après la baisseSi tu me baisses, viensL'alcool étrange qui fait d'un angeUn pur mélange humainJe t'appelle encore LaetitiaTu travailles la filasseEt sur la vie à farinaTon fils renaît tous les matinsSi tu me baisses, si tu me baissesAprès la baisse, ta voix me pèseAu coeur, j'ai l'âme fièreDe toi, ma mèreEt je ne s'emportaisD'un bébé nommé LaetitiaQui travaille la filasseEt sur la vie à farinaNous renaissons tous les matinsLa vie nous baisse bienSous-titrage Société Radio-Canada