["Les yeux au ciel, les nuages blancs, dans le bleu parfait, nul trace de dieu, au ciel, ces nuages lents, dans le bleu des fers, le soleil inonde, le ciel, mes jours en hiver, assez à t'oublier, où chaque seconde est une poignée de terre, où chaque minute est un sanglot, vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau, en sang et en eau, je jette au ciel, ces galets polis que tu peignais en hiver, mais nulle réponse du ciel, nul ricochet sur cette mer, à l'envers, le soleil inonde, le ciel, mes jours en enfer, assez à t'enterrer, où chaque seconde est une poignée de terre, où chaque minute est un caveau, vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau, en sang et en eau, j'espère qu'au ciel, les diables malins croupent aux anges leurs âmes, pour que tu retombes du ciel, dans mes bras ouverts, cadeau providentiel, mais chaque seconde est une poignée de terre, mais chaque seconde est une poignée de terre, et chaque minute est un tombeau, vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau, en sang et en eau, en sang et en eau, en sang et en eau,