Nous étions tous les deux étendus sur la landeTu regardais les cieux, moi je te contemplaisLe roux de tes cheveux dénoué sur la landeSur le verre de l'Irlande était vague de feuDe nos vertes années qui verrouillaient l'enfanceDont je n'ai malgré moi jamais rien oubliéDe nos vertes années en as-tu souvenanceViennent-elles parfois tendrement éclairerUn coin de tes pensées, nos vertes annéesÀ la brise d'été tu offrais ton visageEt tu semblais rêver sans savoirQuand mon cœur venait de se leverLa tempête et l'orageCar je demeurais sage, pudique et bouleverséDe nos vertes années qui s'ouvraient sur la villeEt qui vivent à feu doux au fil de mes penséesDe nos vertes années j'en ai la nostalgieReviennent pour nous le temps d'un seul étéDu fond de leur passé, nos vertes annéesSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org