Petit Jean avait trois bateaux, oïs
Trois bateaux, c'est bien deux de trop
Un suffit pour aller sur l'eau, oïs, oh
Le premier de sucre gré, oïs
Son capitaine fut mangé, oïs
Il ne pouvait plus gouverner, oïs
Le second devait refiler, oïs
Sa coque se trouve affêlée, oïs
Impossible de naviguer, oïs
D'un sabot est fait le dernier, oïs
Au mât par un clou tout rouillé, oïs
Pend sa voile un vieux tablier, oïs
Celui-là Jean le fabriqua, oïs
Dessus la mare il le lança, oïs
Et le Jean-François navigua, oïs