Nous on n'a pas besoin qu'on nous tienne la main
Ni de vos chiens de garde qui protègent vos tours
Tout petit on regarde ces grands nids de vautours
Qui étendent leurs ailes
Sur la campagne autour, mon Dieu qu'elles
se rebellent
Nous on peut se passer de perdre notre temps
A tout le temps courber le dos pour faire grimper
Vos titres qui nous blessent et bientôt qui nous laissent
Comme un gout le juillet
Le mois de mai l'hirondelle, mon Dieu qu'elles
se rebellent Les grandes phares on dort sur le toit des
bagnoles
Eclairons les lanternes de nos vies grises
éternes
De grands feux de Saint Jean, rejouons le
printemps
Dansons la carmagna dans les champs de l'usère
Nous on n'a pas envie de sacrifier nos vies A payer la gabelle,
à sortir vos poubelles
Avant qu'il soit trop tard,
va falloir partager Les morceaux du gâteau
Que chacun ait sa part,
mon Dieu qu'elles se rebellent
Nous on aimerait autant lui donner nos enfants Pour un joli clocher,
pour un puits de pétrole
On préfère les laisser jouer rachapercher Dans la cour des écoles
Ou bien à la maraîche,
mon Dieu qu'elles se rebellent
Les grandes phares on dort sur le toit des bagnoles
Eclairons les lanternes de nos vies grises éternes
De grands feux de Saint Jean,
rejouons le printemps
Dansons la carmagna dans les champs de l'usère
Nous on n'a pas envie de sacrifier nos vies A payer la gabelle,
à sortir vos poubelles
Avant qu'il soit trop tard,
va falloir partager Les morceaux du gâteau
Que chacun ait sa part,
mon Dieu qu'elles se rebellent
Les grandes phares on dort sur le toit des bagnoles
Eclairons les lanternes de nos vies grises éternes
De grands feux de Saint Jean,
rejouons le printemps
Dansons la carmagna dans les champs de l'usère
Dansons la carmagna dans les champs de l'usère