A genoux sur le pavé, perdu dans ses vérités,
Une femme s'est arrêtée.
La foule autour est passée,
le monde l'a dépassée,
Le monde est si compliqué.
Les choses ont tellement changé,
est-elle en train de pleurer ?
Est-elle en train de prier ?
Qu'est-elle en train de penser,
à genoux sur le pavé ?
C'était un jour de janvier,
de drapeaux roses agités,
Et de slogans aiguisés.
Une femme s'est relevée,
a commencé à marcher,
à l'écart du défilé.
Un pas,
deux pas,
deux côtés,
un vent nouveau s'est levé,
Et elle s'est mise à danser.
Un pas,
deux pas,
deux côtés,
et cette femme s'est évadée.
Par une belle journée de janvier,
Un jour rêvée pour s'évader,
Elle a décidé d'abandonner
ses certitudes, ses préjugés.
C'était un jour de janvier,
dans un pays divisé,
Un homme s'est mis à douter.
Un homme s'est
arrêté,
ne sachant plus que penser,
ne sachant plus où aller.
Lui, c'est sûr de ses idées,
Et s'il s'était dégaré, et s'il vivait enfermé,
Dans une maison hantée,
par l'ombre prune du passé.
À genoux sur le pavé,
il a laissé défiler,
ses gens venus par milliers.
Scandé d'anciennes vérités,
il a laissé s'éloigner,
les voix sombres du passé.
Un pas,
deux pas,
deux côtés,
le vent de l'égalité,
est-il en train de souffler ?
Un pas,
deux pas,
deux côtés,
et cet homme s'est évadé.
Par une belle journée de janvier,
Un jour rêvé pour s'évader,
Il a décidé d'abandonner,
ses certitudes, ses préjugés.
Par une belle journée de janvier,
Un jour rêvé pour s'évader,
Il a décidé d'abandonner,
ses certitudes,
ses préjugés.