Toutes deux dressées contre les vents, ciel fou, zébrés d'éclairs empoisonnent lessangs de pirates égarés en mer, lorsque nos extrêmes se frôlent, nos éclats devoix et nos vers claquent comme des coups de fouet à l'alchimiste, à l'univers,il te reste, reste, reste, quelques kilomètres, mètres, mètres, avant que tu ne touchesmon âme et que cessent les derniers jours de pluie, il nous reste, reste, reste, quelqueskilomètres, mètres, mètres, pour voir disparaître un jour peut-être, les derniers jours depluie, les yeux brillants des soirs de fête et le mal du pays, le compte est à reboursjusqu'au bout du bout de la nuit, premiers rayons éblouissants aux plus jeunes heuresdu jour, dessineront tous les contours de nos silhouettes endormies, il me reste, reste,reste, quelques kilomètres, mètres, mètres, avant que je ne touche ton âme et que cessentles derniers jours de pluie, il nous reste, reste, reste, quelques kilomètres, mètres,mètres, pour voir disparaître un jour peut-être, les derniers jours de pluie.Nous aurons le coeur qui cogne, à bouche à bouche que veux-tu?Nous aurons le coeur qui cogne, à bouche à bouche que veux-tu?Il ne nous reste, reste, reste que quelques mètres, mètres, mètresAvant que ne se touchent nos âmes et peut-être que cesseront les pluiesIl ne nous reste, reste, reste que quelques mètres, mètres, mètresPouvoir disparaître un jour, peut-être, les derniers jours de pluie