Dans les balles populaires,
l'ouvrier parisien,
La casquette en arrière tourne,
tourne,
tourne bien.
Dans les balles populaires,
les raquelles du samedi,
Du bleu sur les paupières tournent,
tournent,
tournent aussi.
Mais là-bas,
près du comptoir en bois,
Nous on ne danse pas,
on est là pour boire
un coup,
On est là pour faire du fou,
et pour se reboire
un coup,
Et pas payer nos verres pour boire un coup,
Et je dirais même un bon coup,
et rigoler entre nous,
Sur des airs populaires,
sur des airs populaires.
Dans les balles populaires,
quand la cordée on joue,
Le tango des grand'mères,
elles dansent entre elles,
et l'on s'en fout.
Dans les balles populaires,
on chante un peu ce qu'on veut,
Moins on fait de manières,
et plus ça tourne,
tourne mieux.
Mais là-bas,
près du comptoir en bois,
Nous on ne danse pas,
on est là pour boire un coup,
On est là pour faire du fou,
et pour se reboire un coup,
Et pas payer nos verres pour boire un coup,
Et je dirais même un bon coup,
et rigoler entre nous,
Sur des airs populaires,
sur des airs populaires.
Dans les balles populaires,
chacun veut sa chanson,
L'orchestre joue ce qu'il sait faire,
ça tourne,
tourne plus ou moins rond.
Dans les balles populaires,
quand le barman s'endort,
Même après la dernière,
ça tourne,
tourne,
tourne encore.
Mais là-bas,
près du comptoir en bois,
Nous on ne danse pas,
on est là pour boire un coup,
On est là pour faire du fou,
et pour se reboire un coup,
Et pas payer nos verres pour boire un coup,
Et je dirais même un bon coup,
et rigoler entre nous,
Sur des airs populaires,
sur des airs populaires.
Et je dirais même un bon coup,
et rigoler entre nous,
Sur des airs populaires,
sur des airs populaires.