C'est un jeune soldat qui rouspète,
qui rouspète,
manger des ablettes en hiver,
il rouspète.
Il est certes un peu délicat,
délicat du foi,
on verra,
dans quelques jours il se dira
quel qu'on ait des fois.
C'est un prince charmant qui observe,
qui observe,
tout à la jumelle, car c'est la
guerre, oui c'est la guerre.
Il a certainement le cheval le plus fatigué du choral,
avec sa civière de campagne,
il ramène les gars pour des balles,
il en jette des armées de membres en bois,
souvent
se fendent en hiver.
C'est un jeune soldat qui rejette,
qui regrette,
tout dans la bataille, les pieds secs, les
guinettes.
Il a certainement le moral aussi émoussé qu'une tenaille,
qui aurait serré dans la paille,
à la place d'une bague, d'une grenade.
Il en jette et rondé sa pogne,
le bout des doigts en rogne,
il grogne,
il en jette ses bossons perdus dans la rizière.
Il en jette ses bossons perdus dans la rizière.
Comme un bataillon sur une crête,
qui s'émiette, mangé par la tête du rumpsteak,
du bifteck,
se présenter à Pauline,
ivre mort dans ce décor,
en rien faisant,
son mieux il dort,
on l'a pourtant bien mis à mort.
Il en jette ses belles-lettres grecques,
lui ouvre un peu le bec,
même mort.
Il en jette ses belles-lettres grecques dans le désordre.
Il en jette ses belles-lettres grecques dans le désordre.
Dans le désordre.