Nul en français comme en mathématiques
On rendait tous nos profs hystériques
On n'était bon qu'à faire rire les autres
En cours d'histoire et de géographie
On nous parlait de la révolution et des pyramides
Alors que pour nous la ville d'à côté c'était déjà le bout du monde
On nous parlait de Napoléon,
de Clovis Du général de Gaulle et de Bersing et d'Horix
Mais jamais de contrôle sur les Simpsons ou sur Dragon Ball
Nos bulletins de notes étaient catastrophiques
Les punitions quasi systématiques
Aux réunions de profs nos parents se lavaient la honte
On voulait juste kiffer,
quitte à se brûler les ailes
On faisait les 400,
on vivait au jour le jour,
prêtant l'été,
automne,
hiver
On voulait
juste kiffer, quitte à se brûler les ailes
On avait tout à gagner, pas grand chose à perdre
On avait les poches vides mais des rêves plein la terre
On jouait au foot,
à chat et aux billes On envoyait son pote parler aux filles
Même sous la neige on faisait des batailles d'eau
On se marrait quand on nous parlait de l
'avenir Car on n'avait pas encore compris
La vie serait humaine, une course contre la mort
À l'époque on avait
pas de loyer à payer Pas de facture impayée,
pas d'impôt à déclarer
Pas de périph' embouteillé,
pas de voiture à assurer
Pas de pancarte à assurer,
pas de crédit à rembourser
Pour certains pas encore casier,
pas de vitrine à gérer
Pas de patron à supporter,
pas de fiche de paye à surveiller
Seulement 5 semaines de congés,
on voulait juste roquer
La vie à pleine danse,
sans penser au futur ni au passé
Juste à l'instant présent
On voulait juste kiffer,
quitte à se brûler les ailes
On faisait les 400,
on vivait au jour le jour,
prêtant l'été,
automne,
hiver
On voulait juste kiffer,
quitte à se brûler les ailes
On avait tout à gagner,
pas grand chose à perdre On avait les poches vives,
mais des rêves plein la terre
On avait tout à gagner,
pas grand chose à perdre
On avait les poches vives,
mais des rêves plein la terre