J'aspire à l'inutile beauté
Aux charmes discrets
Des jardins onglets
J'aspire au désespoir tendu Des flûtes indiennes au fond des rues
Aux superflux fertiles
Pour affronter l'inamitié
Du monde rentable Je veux aimer
Je veux aimer
Les châteaux de sable au Sahara
L'éphémère du mandala
J'ai inventé une langue à moi Où l'on ne parle presque pas
J'aspire aux tracés périlleux D'une goutte d'eau sur mes carreaux
Sinueux et fragile J'expire,
je reste présentable
Silencieux face à l'ineffable Je fais de mon mieux
Inutile ou inadapté Si peu rentable Dois-je oublier ?
Dois-je oublier ?
Les châteaux de sable au Sahara
L'éphémère du mandala
J'ai inventé une langue à moi Où l'on ne parle presque pas
Pour affronter l'inamitié Du monde rentable
Je veux aimer
Je veux aimer
Les châteaux de sable au Sahara
L'éphémère du mandala
J'ai inventé une langue à moi
Où l'on ne parle presque pas
J'aspire Les châteaux de sable au Sahara
Des petites beautés L'éphémère du mandala
Aux superflux fertiles J'expire
J'ai inventé une langue à moi Je reste présentable
Où l'on ne parle presque pas
Où l'on ne parle presque pas