Le vent s'élève, le vent s'élève,
La mer a comme des frissons.
Le jour va naître, le jour va naître,
Le ciel palit à l'horizon.
Allons,
courage, tu t'as l'ouvrage,
La terre est encore noire.
Disons la voile sous les étoiles,
Debout nous dormirons demain,
Debout nous dormirons demain.
Le vent s'élève, le vent s'élève,
L'azur se tend comme un drapeau.
Le vent qui tifle, le vent qui gifle,
Le vent nous coule sur la peau.
Je m'essor d'ivres,
ivres de vivre,
Comme ces oiseaux blancs,
Qui nous arrivent et qui nous suivent,
À grands coups d'ailes et nonchalants.
À grands coups d'ailes et nonchalants.
Le vent s'élève,
le vent s'élève,
Le vent fidèle du retour.
Que je sois forte,
jusqu'à ma porte,
J'aurais tant attendu ce jour.
Jusqu'à ma porte,
après qu'importe,
Si je pleure à mon tour.
Peut-être même,
celui que j'aime,
Aura une larme d'amour.
Aura une larme d'amour.
L'eau frotte au sillage, se perd au large,
Et meurt là-bas doucement.
Le vent s'élève,
le vent s'élève, Le vent fidèle du retour.