Le temps
où je vis
Impatient, plus fugace
Le vent glisse de mes mains Malhabile
Me fuit et me laisse Comme un vide
au-dedans
Vers
où s'en va-t-il Et à qui se donne
D'également
Dans d'autres chambres
Dans d'autres villes Il se fait moins tard
Qui,
si moins tard Que je ne le suis
Le temps nécessaire
Dilapidé en
rêves éviés
S'est bientôt lassé de faire
De ses bras un lit
Au dormar un quai
Le temps que j'avais
Des paysages
Que dans la ronde trincelle
Me reviennent et me font Un refuge où je suis de passage
Je suis de passage
Une
maison ancienne
Habitée de mes
chers oubliés
Ils ne me voient
mais ils me laissent
Les regarder qui vont tout à l'heure passer
Le
temps que j'avais Des paysages
Que dans la ronde trincelle
Me reviennent et me font Un refuge où je suis de passage